La littérature au cinéma... Une bonne question, dans la mesure ou ses deux arts se complètent, mais rarement font bon ménage...
Cela reste très évasif, car très différent selon le point de vue littéraire que tu abordes.
Parles t-on d'écrivains reconvertis en cinéastes, ou de livres adaptés au cinéma...??
Deux univers bien distincts je pense, car dans un premier cas, la qualité se révèle assez médiocre.
L'écrivain narrant ses histoires avec beaucoup de facilité, ne s'en sort que très rarement quand il s'agit de les mettre en image.
Ainsi, l'on sépare aisément les deux mondes:
L'écriture d'un côté, et le fait de jongler avec les mots, puis l'image de l'autre, et le fait de jouer avec le fond même de l'écriture...
Deux mondes qui ne font que rarement bon ménage, tant la littérature s'écarte du cinéma, chose beaucoup moins évidente concernant la photographie, ou la peinture, ou là, les intéressés se reconvertissent avec plus de facilité au cinéma... (Kubrick, Kitano ...)
Vient ensuite l'ultime distinction, celle provenant de la littérature adaptée au cinéma, beaucoup plus fréquente et très souvent, fascinante de qualité.
Là encore, bon nombres de cinéastes s'y sont essayé.
Plus de maîtrise, comme quoi l'image et l'écrit peuvent se rencontrer dans un sens - celui du cinéaste qui façonne l'image selon l'écrit - mais très rarement dans l'autre - l'écrivain qui tente de retranscrire l'image de ce qu'il écrit - ...
Ainsi, en conclusion ou en réponse au sujet du topic, la littérature au cinéma se relève perfectible.
Dans un sens, ça fonctionne mieux que dans l'autre...
Le cinéma emprunte à la littérature, la construction d'un scénario, les mécanismes d'écriture, qui offriront ensuite au spectateur, l'image de cet écrit...
Alors que la littérature n'emprunte rien au cinéma... Ni l'écriture, ni l'image, et encore moins le son ou les couleurs...
Nuance considérable, lorsque l'on sait que le septième art regroupe tous les autres arts, et qu'il est le seul à le faire...